ENGAGEMENTS

Pour fonctionner, l’AREI développera l’engagement de multiples parties prenantes africaines pour concevoir et élaborer des programmes pouvant aider les pays à passer très rapidement à des systèmes énergétiques, modernes et intelligents exploitant les énergies renouvelables qui définissent de plus en plus l’avenir énergétique à travers le monde.

Engagement visant à garantir la bonne répartition des activités et du soutien financier de l’AREI

L’AREI devra régulièrement évaluer son portefeuille général de programmes et projets afin de s’assurer que les critères restent équilibrés dans le temps.
L’AREI corrigera les déséquilibres par une interaction continue avec les partenaires afin d'encourager les interventions ciblées, la redéfinition des priorités et le renforcement des domaines faibles. Le fonds d'affectation spéciale de l’AREI peut modifier directement ses priorités et ajuster son financement pour favoriser certains types de projets / programmes et mettre en attente les autres, et traiter de manière préférentielle les pays qui bénéficient de manière disproportionnée de l’aide de l’AREI.
L’Unité Indépendante de mise en œuvre (IDU), devra veiller à la bonne repartions des activités et du sourient financier, et rendre compte au Conseil d’Administration d’AREI, afin de lui permettre de faire un bilan et évaluer l’équilibre général des activités qu’elle soutient financièrement et s’assurer que les principes généraux et les principes directeurs de l’AREI sont respectés.

L’IDU devra veiller après les propositions du Comité Technique Intérimaire et avant soumission pour adoption des projets, à ce qu'il y ait un équilibre permanent en ce qui concerne :

  1. Les projets et programmes portant directement sur l’accès à l’énergie (pour lesquels au moins 70 % du financement total et/ou de la capacité nouvelle de production qui en résulte ciblent/servent directement les ménages, l’agriculture locale, les petites et moyennes entreprises, la prestation de services et d’autres secteurs locaux de production).
  2. La taille des installations exploitant les sources d’énergie renouvelable (au moins 60% de tout le financement et/ou de la capacité nouvelle de production qui résulte des mini-réseaux/ installations hors-réseaux).
  3. La diversité des technologies exploitant les sources d’énergie renouvelables tenant compte de la situation nationale et de la disponibilité technologique.
  4. Les différents types de responsabilités attribuées aux communautés, petites et moyennes entreprises, sociétés nationales, municipalités, institutions publiques, gouvernements, sociétés étrangères et investisseurs institutionnels, sachant qu’au moins 40% de tous les projets doivent être détenus/gérés à l'échelle locale/communautaire.
  5. La répartition des projets et des programmes dans tous les pays et les sous-régions.
  6. Le fait qu’aucun pays ne doit recevoir une part disproportionnée des projets/ programmes par rapport à sa taille démographique, son niveau de pauvreté et d'autres variables pertinentes.
  7. Le fait qu’aucun pays ne doit être mis de côté ; des efforts particuliers doivent être faits pour soutenir les pays les moins avancés (PMA) et les pays dont les capacités sont restreintes. Les 54 pays concernés doivent participer activement d'ici à la deuxième moitié de la Phase 2 (2020-2030).
  8. Le fait que les bénéficiaires de l’aide doivent essentiellement être des pays et des institutions d'Afrique.
L’AREI estime qu'une évolution à petite échelle ne permettra pas de réaliser ni les objectifs liés à l’énergie ni ceux liés aux changements climatiques, encore moins de réaliser simultanément ces deux types d’objectifs.

C’est pourquoi, l’AREI adoptera une approche stratégique et intégrée mettant l’accent sur la transformation de tout le système énergétique africain et prendra des mesures incitatives relatives à l’offre et la demande ainsi que des mesures internationales.

Les travaux de l’AREI seront conformes aux propositions soumises par les pays africains dans les négociations des Nations Unies sur les changements climatiques.

Ces travaux démontreront l’engagement de l’Afrique à prendre des mesures d’atténuation et à assurer la transparence de la mise en œuvre. De cette manière, les pays africains contribueront aux efforts internationaux pour réduire les émissions mondiales et remplir les obligations qu’ils ont contractées dans le cadre de la CCNUCC.

Ce leadership africain devrait encourager les pays développés à honorer également les engagements qu’ils ont pris au titre de la CCNUCC.

AREI collaborera avec les nombreuses initiatives qui existent en Afrique en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, elle les soutiendra et elle s’en inspirera.

L’AREI viendra compléter ces initiatives, en s’intéressant aux domaines qu’elles ne couvrent pas ou dans lesquels elles pourraient être renforcées, et en mettant l’accent sur l’accélération de la mise en œuvre de projets prioritaires relatifs aux énergies renouvelables.

Dans sa collaboration avec des parties prenantes régionales, sous régionales, nationales et locales, l’Initiative suivra un principe de base : identifier conjointement les possibilités de rendre les services énergétiques plus disponibles à des fins de production, tout en répondant aux exigences croissantes de services énergétiques liés à d’autres besoins importants comme l’éducation, la santé et les services communautaires.

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